Enterrons nos rêves près du rivage, c’est une partie de l’histoire de Myriam Ben : jeune femme algérienne d’une vingtaine d’années pendant la guerre d’Indépendance. Dramaturge, peintre, poétesse, institutrice, pilote, journaliste et combattante pour la Libération Algérienne ; Myriam fait partie des figures féminines qui aurait pu marquer toute une génération dû à son implication tant politique qu’artistique.

Enterrons nos rêves près du rivage est le récit d’une fuite. La fuite de Myriam dans ses souvenirs. Présent trop douloureux à voir, elle tente d’en finir : le spectacle est ce moment étrange où notre vie défile quand la respiration est étouffée et que le sommeil nous tend les bras. Nous plongeons dans son intimité, ses souvenirs, ses rêves et ses espoirs.

Nous suivons ses années de lutte pour l’Indépendance Algérienne. Le fil rouge : la réussite d’un plan concocté par le Parti communiste Algérien et mettant directement en danger le rêve de sa vie : Henri Maillot.

Entre les rêves et leur enterrement, entre présent et souvenirs, on plonge tout entier dans les récits de cette femme dont la vie et les œuvres ont été oubliées voir invisibilisées.